A mi- championnat, une tendance semble se dessiner au classement avec un duo de tête qui a fait le trou sur ses poursuivants. Zephyrs Futsal et le Futsal Marguerittois possèdent six points d’avance au classement sur le troisième le FC Saint-Gilles, mais rien n’est joué avec encore 16 points à prendre dans la dernière partie de saison.
Après 8 rencontres, une seule équipe reste invaincue, Zephyrs Futsal, qui ambitionne un premier titre national cette saison. Les troupes de Kévin Boulet ont battu toutes les équipes de la poule, s’appuyant sur une défense solide, une nouveauté cette année. Le duel s’annonce serré, à l’instar de leur oppositions en championnat, avec le Futsal Marguerittois qui vient justement de concéder sa première défaite de l’année face à… Zephyrs Futsal. Forts de leur expérience à l’autre bout du monde (coupe intercontinentale en Patagonie), les marguerittois font figure de favoris cette saison. Disposant de la meilleure défense et de la meilleure attaque, les gardois disposent de tous les atouts pour aller au bout.
Derrière, la course au podium est ouverte entre le Futsal Saint-Gilles et USR Futsal. Décevant depuis de début de saison avec seulement deux victoires au compteur, Château-Renault peine à trouver un rythme de croisière. Moins efficaces offensivement qu’espéré, USR Futsal n’est pas dans ses standards habituels depuis novembre. Mais attention, il ne faut pas enterrer le champion en titre, capable d’une grosse deuxième partie de saison et de coiffer tout le monde au poteau. Pour le FC Saint-Gilles, ses deux dernières victoires en déplacement l’ont propulsé comme un outsider déclaré. Capables de rivaliser avec n’importe quelle formation sur un match, les gardois montent en puissance. Le plus dur sera de garde la cadence jusqu’en juin, un beau défi à relevé pour cette jeune équipe.
Enfin, le Sologne FC clos le classement. Avec un seul point pris, lors de la première journée, le club centrée ne décolle pas sans jamais démérité. Avec un effectif très jeune et renouvelé à 80 %, le travail ne paye pas encore. Il faudrait un miracle pour que le SFC se qualifie pour le Final four, mais rien est encore joué niveau comptable. L’objectif sera de jouer les trouble-fêtes jusqu’à la fin.